2000 km a velo a travers l'Europe.
Nous quittons Plovdiv, après une visite d'un monastère, lieu paisible et propice a la méditation. Nous faisons une marche de quelques kilomètres pour découvrir les chapelles dans un écrin de nature, sur les pas des moines ascétiques. Cette promenade méditative nous ressource et c'est plein de bonnes énergies que nous partons en direction du sud de la Bulgarie. Nous ne choisissons pas le chemin le plus court pour rejoindre la frontière, nous fuyons par cet azimut, l'axe principal surcharge de poids lourd, qui ne font pas l'effort de tourner le volant pour nous éviter...
Nous trouvons une route qui traverse quelques montagnes, qu'a cela ne tienne nous irons gravir quelques sommets bulgares... Au premier soir, nous ne regrettons pas notre choix et nos suées, le décor est magnifique cela nous permet de découvrir la Bulgarie dont nous a parle Ivo, notre hôte de Sofia, verte et vallonnée. Partout, nous trouvons des rivières, des lacs, des forets qui nous ravissent. De cette hauteur, nous apprécions d'avantage la Bulgarie.
La deuxième étape fut pluvieuse mais Radoslav, nous accueille a Karzhdali et l'on se réconforte par une Warmshower (Douche Chaude...) que l'on trouve par le site d'hospitalite entre cyclotouristes. Ensuite, Radoslav nous présente sa petite amie, Nadya de Metz, professeur de français en Bulgarie. Nous partons tous les quatre dans un tres bon restaurant tenue dans une vieille bâtisse. Cuisine traditionnelle et vin bulgare furent les douceurs de fin de journée. Chacun piochent dans un plat commun, tradition bulgare.
Le lendemain le soleil brille pour fêter notre 2000ème kilomètre depuis le départ. Nous nous arrêtons a 80km d'Edirne, en Turquie, notre objectif. Nous passons une mauvaise nuit sous la tente a cause du vent et nous sommes réveillés tôt. Les montagnes sont derrière nous, le vent aussi, nous filons a vive allure vers notre dernière ville bulgare, un panneau y indique : Grece, 3km. Nous profitons une dernier fois de la gastronomie bulgare et de ses délicieuses salades, nous quittons cette ville de frontière par une 4 voie, sur notre droite des enfants jouent dans un terrain vague jonche d'immondisse : Pourquoi les villes frontière sont elles si particulières?
La Grece nous accueille par un passage force dans un pediluve pour voiture, c'est plutôt un marécage puant infeste de microbe, remède contre la grippe aviaire? (la Bulgarie a été touchée par la grippe aviaire au début l'annee) Nous parcourons 25km en Grece, nous buvons un café grec a la ville frontière, ou nous trouvons le poste de douane au bout d'une rue, a nouveau un horrible pediluve. Nous traversons le No Man's Land, un long couloir clôturé qui nous amène droit vers la Turquie. L'etandard rouge flotte devant nous, les hommes en armes ont l'air sévère, nous avançons sur la gauche ds paons gardent l'entree du pays. Nous remplissons rapidement les formalités, coups de tampon, la barrière s'ouvre devant nos deux bicyclettes.
Edirne est a 5 km, nous fonçons sur la route pavée, nous traversons un pont ottoman et nous nous retrouvons en pleine ville, en pleine effervescence. Nous trouvons difficilement le centre, les ruelles sont torturées mais nous nous guidons en suivant les minarets qui doivent se trouves au centre de la ville. Nous trouvons un hôtel (avec l'aide d'un jeune homme), nous avons faim, 80km ce jour, nous nous asseyons a une terrasse et sans nous proposer de menu, on nous apporte la spécialité de la ville : du foie poêle... C'est ainsi que nous quittons l'Europe et que nous entrons doucement vers l'Asie, d'ici une semaine, nous changerons officiellement de continent...