Le voyage à vélo reprend son cours
Les vacances sont passées bien vite et les aurevoir avec la famille de Mary se font à l’aéroport de Bangkok avec beaucoup d’émotion. Nous gardons une foule de bons souvenirs. Notre visa thaïlandais expire, nous devons quitter le pays rapidement. Nous embarquons les vélos dans un train pour se rapprocher de la frontière. Depuis deux mois, nos vélos ont pris la poussière, entre la visite de Pauline et celle de la famille palavasienne, ils sont laissés pour compte. Une bonne journée de révision et de réglage est nécessaire pour nos montures.
C’est à Undon Thani, au nord-est de la Thaïlande que les bagages retrouvent leur place. C’est avec grand bonheur que nous parcourons 50 km sur une route brulante, bruyante et rectiligne pour arriver au Mékong, qui marque la frontière avec le Laos. Les thaïlandais qui nous apparaissait quelque peu distant vis à vis des touristes occidentaux, nous dévoilent leur curiosité face à notre drôle de caravane.
Nong Khai nous accueille dans une calme ambiance et le spectacle du coucher de soleil sur le fleuve donne des ailes à nos bicyclettes. Aujourd’hui quelques coups de pédales suffisent à franchir le pont de l’amitié Thaïlando-Laotienne. Sa Bai Di, bonjour le Laos...
La capitale réputée endormi, Vientiane, dévoile ses charmes au bord du fleuve alanguis. Face à un temple se tient une boulangerie, c’est ici que le premier repas au Laos se compose de Croque-Monsieur et... d’éclairs au chocolat...Nous en rêvions...
Nous sommes touches de voir les clients laotiens parler français avec la patronne... en fait ils vivent à Paris et leur langage mélange le français et le lao. Si loin de l’hexagone, nous n’entendons plus parler du président ou de Zidane, les croissants et la baguette ont la vedette. Sans vouloir être négatif en 8 mois, c’est la première fois que nous n’entendons pas de critique sur notre si douce France.
Nous étudions notre parcours, dans une guest house charmante, qui cheminera vers le Cambodge.